Travail de nuit J-9



Des ombres brulent aux perspectives sans fin de néons flash.
Agitations, sueurs, déplacements, la nuit écourte les silences.
Des cris pour exister, des rires à chanter l'heure lourde.
Tous sont debout, fraternité, fatalité, dignité.
Le philosophe, le cariste, le multilingue, le voyageur,
l'économiste, le spaghetti-rieur, la mère de 4, sa soeur, le tout-est-bon,
le physicien, le branleur-sait-tout, le provisoire, le provisoire-qui-dure,
le converti, le repris, le cancéreux, le chef-comme-nous, la chef-comme-elle,
le pas-fini, le libraire, le fumeur de joints, le photographe,
l'obligé, comme tous les autres, je les connais moins d'étiquettes...
Couleurs.
Etrange tribu, comme d'habitude, éphémère aux membres hétéroclites,
où la richesse qui se gagne ici ne sera pas en ces salaires de misère.

Parfois la lune,
un rappel,
une humeur,
une respiration,
un ciel de Ramadan.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tribu éphémère dans le tribut labeur à certaines heures si humblement humaine...
.......... J-8 ...

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