Autoroute

L'esprit tient par complexité, et la complexité par l'ouverture.
J'avais écrit cela il y a quelque années.
Comme un sauvage.
Hier matin, je voulais tout laisser, tout mettre dans mon jeu de tarot comme on remplirait une malle, pour l'oublier

...

J'ai voulu écrire des quatrains, enfin, des trucs du genre, pour un ruban de Möbius, sans début ni fin. Pas cent, pour la largeur.
J'aurais aimé une phrase sans queue ni tête. Juste une, pour la longueur.

Rien.

J'en ai fait une boulette bien serrée.
J'ai déplié.
On ne voit presque plus la jonction dans les traces de plis, comme un essai Miyake, grosso modo.
Déconfitures.
J'ai trop reçu, je ne voyais pas.
Demain, peut-être.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

qu'importe, non...? quand tout parle plus que...peut être...

Pixel bleu a dit…

Oui. Ca dépend comment on le vit

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