Comme un gant

La première guerre mondiale fut celle du silence : pour la première fois, les soldats au retour ne purent dire leurs souffrances. Cela dépassait l'entendement.



Au bord de la nuit, quand les bruits glissent en silence d'esprit, les ombres aux échelles variées se jouent des plans et parlent aux lumières. Des tableaux se dressent, des théâtres s'enfoncent aux plaies palissées, le regard s'interroge de toutes racines. L'immobilité profusionne. Elle cherche en matière ce déposé d'éternité, cette chape d'âme où ne courent que folies en baise mort.

Ces mots dit en d'autres lieux
qui se retrouvent ici en contact étrange

Il suffit parfois d'un seul regard
et tout bascule

Il suffit d'un centre retrouvé
Il suffit d'un presque rien

Et se redonne l'ensemble

L'inquiétant partant en transparence des lieux

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est exactement cela.

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Nota

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